La calicivirose ou le calicivirus est une maladie féline de l’appareil respiratoire. Il s’agit d’une pathologie très contagieuse. Les symptômes sont assez semblables à ceux d’une grippe. Pour l’instant, il n’existe pas encore de traitements curatifs qui permettent de guérir complètement le chat de ce virus.
Calicivirus du chat : les différentes formes
Il existe différentes formes de calicivirose du chat. Dans la suite de cet article, nous allons vous les présenter de la forme la plus courante jusqu’à la forme la plus grave.
La forme coryza
Il s’agit de la forme la plus courante et qui se soigne le mieux. Les symptômes de la forme coryza sont :
• fièvre ;
• baisse de forme ;
• nez qui coule et larmoiement ;
• ulcération dans la bouche.
La forme gingivite
Il s’agit d’une forme difficile à soigner car elle touche les gencives du chat en générant une inflammation très douloureuse. Voici les symptômes de la forme gingivite :
• gencives enflammées ;
• difficulté à manger ;
• perte de poids ;
• très mauvaise haleine ;
• hyper salivation.
La forme hypervirulente
C’est la forme la plus virulente car elle est très dure à soigner et elle peut même être mortelle pour le chat. Les symptômes de cette forme sont :
• fièvre qui engendre des boiteries ;
• ulcérations au niveau de la langue, du palais et des gencives ;
• salivation excessive ;
• haleine très odorante ;
• ne mange plus ;
• perte de poids très rapide ;
• œdèmes sur la face ou sur les pattes.
Calicivirus du chat : les symptômes
Le calicivirus du chat se traduit souvent par de nombreux symptômes respiratoires. Cette infection est transmise par contact direct avec un autre chat infecté et cela même s’il est porteur asymptomatique. En général, les signes cliniques sont des atteintes du système respiratoire. Ils sont accompagnés de fièvre, d’ulcères, de signes respiratoires, de conjonctivite purulente, d’écoulements par les narines, d’éternuements, etc. Chez certains chats, la douleur est si forte qu’elle ne les laisse plus se nourrir correctement.
Il faut savoir que le diagnostic peut être très difficile à poser. Il sera surtout déterminé par un examen clinique détaillé du chat par le vétérinaire. Pour que la contamination soit confirmée, un prélèvement buccal sera nécessaire. Il permettra de faire une recherche par PCR. De plus, il faut bien comprendre que ce virus peut toucher tous les chats mais plus particulièrement les chats d’appartements qui ont accès à l’extérieur. Et évidemment, les félins les plus touchés sont les plus faibles comme les chatons qui ont un système immunitaire beaucoup plus immature que celui des adultes.
Quoi qu’il en soit, si vous avez un doute et que vous pensez que votre félin est atteint de calicivirose, nous vous conseillons de prendre immédiatement rendez-vous dans une clinique vétérinaire spécialisée.
Calicivirus du chat : le traitement
Pour l’instant, il n’existe pas de traitement antiviral assez efficace pour se débarrasser de la calicivirose définitivement. Le traitement permet surtout de soutenir l’organisme pour stimuler le système immunitaire et lui permettre de lutter contre le virus. Il consiste aussi à contrôler l’hydratation de l’animal et la propreté de ses voies respiratoires.
Le vétérinaire donnera des anti-inflammatoires ainsi que des antibiotiques à l’animal pour lutter contre les infections bactériennes et pour apaiser les douleurs gingivales. Il pourra également prescrire un traitement symptomatique pour que le félin soit plus rapidement soulagé.
Sachant que cette pathologie est très douloureuse pour le chat, le vétérinaire pourra aussi administrer des anesthésiques locaux. Cela permettra d’apaiser les douleurs provoquées par les ulcères buccaux et le chat pourra recommencer à se nourrir. Parfois, il sera nécessaire de réhydrater l’animal par perfusion ou de le nourrir par sonde.
Calicivirus du chat : la prévention
La prévention est d’une importance capitale contre ce virus. En effet, en faisant vacciner votre animal, vous allez le protéger et lui éviter toutes ces douleurs. Nous vous recommandons de vacciner votre chat de façon préventive même s’il vit à l’intérieur. Sachez que le vaccin est possible à partir de 8 semaines.
Par la suite, il faudra effectuer un rappel deux semaines après la première injection pour que la vaccination soit efficace. Dans certains cas, un troisième rappel à 16 semaines sera nécessaire surtout dans les élevages.
Par ailleurs, sachez que la vaccination ne permet pas de protéger le chat contre toutes les variantes du virus. Mais il permet de grandement diminuer les symptômes. Quoi qu’il en soit, le vaccin préventif est la seule façon de protéger son félin contre cette maladie.